C’est un peu dubitative mais très curieuse que j’ai regardé ce spectacle. L’humour, c’est sacré. Ca fait rire (ou pas) et ça parle (ou non). Alors quand un jeune gars d’à peine une vingtaine d’année veut tout faire pour charmer son public, ça pose question. Ado, un peu tête à claques mais avec ce je ne sais quoi de plus (ou de moins) que les autres, Kevin Smadja réussit son coup.
Il parle sur tout et il le fait bien. Doté d’un charme qui nous fait accrocher, d’une fluidité dans son débit et de son assurance pas si pédante que ça, voire pas du tout, il nous entraîne dans sa vie d’ado. De ses parents à ses cours, on pourrait croire que finalement, passé 25 ans, on s’en fout un peu.
Et bien, merde, on est tombés dans le panneau, bien correctement. L’heure et demie passe à une vitesse folle et on rigole. Pourtant, cet enfant de la télé qui est passé chez Ruquier ou dans Soda, la mini-série de M6 pourrait ne pas toucher voire même nous agacer. Fichtre, on est même un peu attendri par ce jeune homme qui use de l’auto-dérision pour forcer le respect et de la participation à volonté pour inclure son public et le rendre le plus actif possible.
Comme une marque de la génération à laquelle il appartient ?
Peut-être mais sans jamais oublier les autres. Ceux qui l’ont inspiré et qu’on reconnait sans mal. Gad Elmaleh, Foresti, on reconnait des pattes, des vannes et des situations presque similaires.
Non, bien sûr tout n’est pas égal. On sourit plus qu’on ne rit à certains moments mais on passe un très bon moment.
The young man show, Kev’Adams.
A chacun sa vérité 